Vintage et seconde-main, de shoppeuse à chineuse

La seconde-main /le vintage, ça vous interpelle, mais vous hésitez à franchir le pas ? Vous entendez à l’envie que c’est un mode de consommation responsable qui a la cote, mais cela ne vous dit rien du tout?

Il est vrai que c’est une démarche très personnelle et j’ai simplement envie de titiller votre intérêt en vous partageant mon expérience de laquelle vous pourrez glaner quelques conseils.

Je m’y suis mise sur le tard : pas hyper fan de l’atmosphère de certaines boutiques, un peu récalcitrante à l’idée de porter des vêtements ayant déjà servi, un peu la trouille aussi de laisser dans mon sillage un léger parfum de grenier… Cependant, maintenant, je ne peux plus m’en passer ! Je pars en me frottant les mains, en me demandant ce que je vais bien pouvoir dénicher, je trouve ça excitant !

Photo Unsplash (Ian Dooley)

1. Seconde-main, vintage, quels avantages ?

Ce n’est pas le tout de consommer de manière responsable! Il faut aussi que vous y trouviez votre compte! La seconde-main/le vintage permettent d’acheter des pièces uniques, de qualité, voire de grandes maisons, à des prix abordables.

Qu’il s’agisse de super intemporels ou d’accessoires plus fantasques, ils donneront une touche très personnelle à votre style, ce qui n’est pas rien! Alors, lorsqu’une copine vous demandera d’où elle vient, cette pépite, vous pourrez répondre, avec un soupir de satisfaction : « Oh, c’est de la seconde-main! » Traduction : « Ma belle, t’as aucune chance de retrouver la même! ».

Photo Pixabay

2. Vintage et seconde-main, quelle différence?

La seconde-main, ce sont les pièces d’occasion, le vintage, ce sont celles qui ont au moins 20 ans. Donc, théoriquement, les fringues que je portais à la fac en 2001, c’est du vintage… Voilà, voilà!

Vous pouvez être rassurées, le vintage n’est pas uniquement synonyme de style retro des années 40 ou 50, ni des gros imprimés papiers peints des 70’s! Bref, le vintage qui se retrouve en boutique, c’est de la seconde-main, mais la seconde-main n’est pas forcément vintage… Vous me suivez ?

Photo Unsplash (Elise Petrovich)

3. Bien choisir ses boutiques

Il vous faut trouver celles dans lesquelles vous vous sentez bien, celles qui vous correspondent.

En fonction de votre style et de votre portefeuille, un large choix s’offre à vous, des friperies aux boutiques spécialisées dans les pièces de luxe, en passant par celles qui vendent les vêtements au kilo, d’autres qui mixent vintage et seconde-main actuelle, ou celles très connotées film noir et blanc, ce qui a son charme! !

Photo Unsplash (Mariel Reiser)

4. Sortez vos antennes!

Etre prête pour l’inattendu, avoir l’esprit et les yeux grands ouverts, c’est la meilleure façon de mettre la main sur les pièces qui vont twister vos looks! Allez-y sans idée préconçue, tout en ayant le contenu de votre dressing bien en tête pour faire vos choix.

Quelle que soit l’issue de de vos petites escapades, c’est hyper formateur : à force de regarder et de toucher une grande variété de matières et de textiles, vous développerez votre flair. Il y a à fort à parier que vous vous habituerez aux beaux cuirs patinés, aux belles soies et autres gazes de coton et que vous ne pourrez plus décrocher !

Photo Unsplash (Taylor Heery)

5.S’y mettre en commençant par les accessoires

Si vous avez du mal avec l’idée de porter des vêtements ayant un historique, ce qui est compréhensible, commencez par les sacs et les ceintures, car ils ne sont pas directement en contact avec la peau.

Mon premier achat vintage, c’était un sac en -vrai- croco, déniché à Londres pour une bouchée de pain, et ça a déclenché le reste! Et je vous assure, qu’après, vous deviendrez très très sélective sur la qualité des sacs que vous achèterez!

Vous pouvez aussi craquer pour des foulards, bijoux, chapeaux, lunettes et chaussures !

Point important : certains sacs vintage sont fragiles. Avant de l’acheter, pensez à l’usage auquel vous le destinez, afin qu’il ne soit pas malmené par votre vie trépidante!

Photo Unsplash (Laura Chouette)

6. Les vérifications indispensables

On ne peut pas exiger des pièces vintage ou de seconde-main qu’elles soient impeccables. Leur histoire, c’est ce qui fait leur charme, mais elles doivent être en bon état.

Il est très important de :

s’assurer de l’absence de tâches indélébiles (attention sous les bras !), d’éraflures, de déchirures
vérifier, pour les chaussures, l’état de la semelle interne
vérifier, pour les sacs, les coins, le dessous, le fermoir, l’intérieur (zips, poches internes etc.) et la solidité de la bandoulière.

S’ils sont (i) invisibles (intérieur du sac, revers d’une ceinture par exemple) et (ii) contournables, les défauts éventuels ne doivent pas être un frein, à condition que le prix soit ajusté.

Il manque un bouton ? Vos doigts de fée règleront ça illico! J’ai récemment craqué pour un trench absolument sublime. Seulement voilà, juste avant de payer, je me suis aperçue qu’il y avait des tâches indélébiles (genre eau de javel) en bas. Je l’ai finalement pris car, étant très long, je pouvais faire un ourlet pour les dissimuler. Allez hop, ni vu, ni connu (enfin, maintenant, si !)

Autre subtilité : les tailles ont évolué! Si vous faites un 36 aujourd’hui, pas de panique si un 40 d’avant vous va parfaitement !

Photo Unsplash (Tamara Bellis)

7. Comment porter les pièces vintage ?

Je fais ici un focus sur le vintage car la seconde-main « pure » peut être très actuelle.

Une ou deux pièces vintage dans un look, ça le dépoussière et ca lui donne du caractère !

De plus, les tendances sont cycliques et reviennent (même si ce n’est pas forcément 100% à l’identique). Les styles rétro, 60’s, 70’s, 80’s, 90’s sont très tendance depuis un moment et les pièces de ces années-là s’intègrent très bien dans les tenues d’aujourd’hui : pensez vestes à épaules larges ou un Levis 501 des années 90.

Cependant, si vous craignez d’avoir l’air déguisée, limitez-vous à 2 pièces par tenue et/ou mixez les époques. Ceci dit, il y a des personnalités à qui cela convient très bien d’être en total look !